mardi 28 septembre 2010

Résumons-nous encore (sans oublier que dans un blog, un message chassant l’autre à la première page, il est nécessaire de se reporter aux messages antérieurs pour suivre une réflexion qui se déploie sur une durée un peu plus longue qu’à l’ordinaire en un tel lieu) :

Nous vivons en mode de production-exploitation prolétarial, avec un corps social tendant à l’hypertrophie (dans un diagnostic global prenant en compte l’équilibre général des trois corps constitutifs de l’être humain : corps individuel, corps social, corps cosmique ou naturel, les trois corps ensembles formant la personne), dans une réflexivité cynique. Pour soigner ce corps global, une prise de conscience de la pathologie est d’abord nécessaire. Cette prise de conscience, au départ, ne peut être que prolétarienne parce que c’est le regard des dominés qui dévoile le mieux la réalité d’un système, ayant moins intérêt que les autres à s’illusionner. De cette prise de conscience prolétarienne, naît une réflexivité critique qui dessine les contours d’un projet alternatif. A l’arrivée, le mode de production devra être à la fois solidaire et anti-collectiviste (corps social ramené à des proportions plus équilibrées), appuyé sur une mystique des trois corps, avec une réflexivité maïeutique, c’est-à-dire garantissant la naissance de l’individu ou de la personne comprise comme création sociale.

Définition du mot corps pour nous : intériorité immunitaire.

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