samedi 20 février 2021

Objecteur d'immunité


Objecteurs d'Immunité


Association pour la liberté de choix en matière d'immunité.




Un objecteur de conscience, en quelque domaine que ce soit, exerce son droit au retrait lorsqu'il juge non conformes à ses valeurs philosophiques, morales ou religieuses, certaines obligations sociales. Cette liberté de pensée est garantie par le droit international. Fort de ce principe, l'objecteur d'immunité fait valoir son droit inaliénable à s'opposer, pour lui-même et ses enfants, à toute manipulation sociale, au moyen d'un vaccin ou par génie génétique, de son immunité individuelle. Il se veut libre de choisir les éléments de renforcement de son système immunitaire comme il est libre, plus généralement, de choisir la manière de se soigner.




Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui vient de changer sa définition de l'immunité collective en supprimant purement et simplement toute référence à l'immunité naturelle :



« L’« immunité collective » (ou « immunité de la population ») est un concept utilisé pour la vaccination, selon lequel une population est ‎protégée contre un virus donné une fois un certain seuil franchi. L’immunité collective est obtenue en protégeant les individus contre un virus, et non en les exposant à celui-ci.

Les vaccins entraînent notre système immunitaire à produire des protéines qui combattent la maladie (les anticorps), comme lorsque nous sommes exposés à une maladie, mais - ce qui est fondamental - les vaccins agissent sans nous rendre malades. Les personnes vaccinées sont protégées contre la maladie en question et ne peuvent pas la transmettre, ce qui brise les chaînes de transmission. » (source : site officiel de l'OMS en date du 8 janvier 2021)





Notre association s'oppose radicalement à cette conception aussi séduisante qu'approximative, et qui n'est au final qu'une opinion discutable. Certes, l'immunité collective dite naturelle (sans recours au vaccin) passe inévitablement par la maladie, mais ceci ne saurait, de notre point de vue, la disqualifier systématiquement au profit d'une immunité artificielle, vaccinale ou autre, qui vise à construire des lignes Maginot biologiques, des murs artificiels, des armures ou scaphandres, qui feront de nos corps des systèmes fermés, des réduits confinés, fragilisés, totalement dépendants de la technologie.



Qu'est-ce que l'immunité pour nous :



Un processus vivant, ouvert, souple et complexe, d'adaptation permanente à l'environnement.



Ce processus est principalement symbiotique en ce qu'il utilise les organismes vivants associés (bactéries, virus, champignons) comme vecteurs d'informations. On pourrait dire que l'immunité en tant que structure est une fédération extra-organique, un milieu associé, comme dirait Gilbert Simondon (philosophe de la technique), une solidarité, une mutualisation d'informations, une conspiration de la vie pour maintenir ses formes existantes. Le système immunitaire est l'interface entre la vie, en tant que flux sans forme, et la forme particulière, le corps, la cristallisation provisoire, que ce flux génère dans l'espace-temps.



Qui peut croire scientifiquement dans la maîtrise parfaite, ne serait-ce qu'infinitésimale, d'une telle complexité vivante ? Et, surtout, quelle liberté me reste-t-il quand j'ai confié la responsabilité de mon terrain immunitaire à une machine extérieure approximative (la machine techno-industrielle) ?



La liberté en question



Qu'est-ce que la roue sinon l'extension de la jambe ? Qu'est-ce que la machine thermique ou électrique sinon l'extension du muscle en général ? Qu'est-ce qu'un ordinateur sinon l'extension de la mémoire et des capacités de calcul ? L'évolution technologique est une lente acumulation de prothèses sociales, et la socialisation prothétique est l'autre nom de l'extériorisation. Or, toute projection de capacité, de puissance ou de fonction, renvoie au domaine de la dépossession, de l'éloignement, de la transformation de soi en autre, ce qui rapproche l'extériorisation de l'aliénation.


Après la projection musculaire et intellectuelle, arrive désormais la projection immunitaire avec ses vaccins et son génie génétique.


Le vaccin n'est pas un traitement, mais un stimulateur d'immunité. Contrairement au médicament, qui peut être individuel, le vaccin est intrinsèquement social. Statistique et préventif, il répond parfaitement aux injonctions cybernétiques des sociétés prolétarisées dans lesquelles nous vivons désormais, et qui s'affranchissent de plus en plus des nécessités démocratiques et individuelles en privilégiant le pilotage automatique en toute matière.



Selon l'OMS encore:


« Il existe aujourd’hui des vaccins pour prévenir plus de 20 maladies potentiellement mortelles, et des travaux sont actuellement menés à un rythme sans précédent pour faire également de la COVID-19 une maladie évitable par la vaccination.

Plus de 169 vaccins candidats contre la COVID-19 sont en cours de développement, dont 26 en phase d’essai chez l’homme. Dans le cadre de l’Accélérateur ACT, l’OMS travaille en collaboration avec des scientifiques, des entreprises et des organisations mondiales œuvrant dans le domaine de la santé en vue d’accélérer la riposte à la pandémie. Lorsqu’un vaccin sûr et efficace aura été trouvé, le mécanisme COVAX (dirigé par l’OMS, l’Alliance GAVI et la CEPI) sera mis en œuvre pour favoriser un accès et une distribution équitables des vaccins, l’objectif étant de protéger les populations de tous les pays. La priorité sera donnée aux personnes les plus à risque. » (source : site officiel de l'OMS en date du 8 janvier 2021)



Utilisé avec parcimonie, pour éradiquer une maladie ancienne, endogène, et pour laquelle il n'existe aucun traitement, un vaccin peut avoir du sens, mais son utilisation systématique et dogmatique faisant de lui le seul recours pour toutes les infections virales émergentes est proprement un abus de pouvoir médical et politique. Cela relève par surcroît d'une pure absurdité épistémologique. Si dans quelques années, grâce aux gentilles manipulations militaro-industrielles, aux incubateurs viraux que constituent les élevages intensifs, aux mutations lentes naturelles, des dizaines de nouveaux virus proliféraient, il faudrait, selon cette conception, mettre en œuvre autant de vaccins-panacées. Qui pourrait croire alors dans leur parfaite innocuité d'ensemble interactif ? Qui pourrait nous assurer, sans basculer dans la folie scientiste la plus complète, qu'il garderait le contrôle d'une telle situation ? Comment imaginer que l'on puisse piloter l'immunité humaine comme on pilote une usine automatisée ? Et si même c'était imaginable, resterait la question philosophico-morale du souhaitable.



Le système immunitaire naturel a fait ses preuves au cours de centaines de milliers, voire de millions d'années. Preuves par la survie, par le fait même que nous soyons là pour en parler. Il s'agit d'un système très fin d'adaptation à un environnement en permanente transformation. C'est un système intuitif aux multiples ramifications informationnelles. Prétendre le surpasser au moyen de notre techno-science expérimentale, en prenant le risque de le fragiliser définitivement, nous semble pour le moins déraisonnable, voire même délirant. La confiance dans les facultés humaines de connaissance et de dépassement n'interdit pas la prudence et même la réclame. Cela s'appelle l'humilité.



Adrien Royo



Test



Pour savoir si vous êtes un objecteur d'immunité,

répondez à ces quatre questions :





1- Connaissez-vous de manière exhaustive le processus immunitaire humain ?

2 - Existe-t-il déjà selon vous une immunité naturelle efficace ?

3- Le vaccin est-il la seule solution pour booster un système immunitaire ?

4- Sinon, est-il important pour vous de pouvoir conserver une totale liberté de choix parmi les différentes solutions ?





Si vous avez répondu :



1- Non

2- Oui

3- Non

4- Oui



Vous êtes de fait un objecteur d'immnunité, et le bienvenu au sein de l'association.

 

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