jeudi 25 juin 2009

Le kunisme comme révolution

Au-delà des chiffres, des principes :


1- La richesse privée n’existe pas. Il n’y a de richesse que collective. La richesse privée est une création sociale, une convention. Elle doit être accepter, réglementer, limiter ou non, par contrat démocratique. Mesurons bien la portée révolutionnaire de ce point de vue à l'apparence si simple.

2- L’individu n’existe pas. Il est fondamentalement un projet. Lui aussi, en quelque manière, est une création sociale. Cela signifie que le corps social lui donne naissance ou l’avorte, et lui donne naissance comme ceci plutôt que comme cela, selon la ligne générale originellement adoptée. Sachant (paradoxe) que le corps individuel et le corps social ne sont pas séparés.

3- La société n’existe pas. Comme l’individu et la richesse privée, elle est (paradoxe) une création sociale. Ce qui existe, c’est le corps social, l’organisme techno-économico-biologique sous-jacent dont la société n’est que l’expression administrative.

4- Mais l’individu, comme création du corps social toujours en projet, est cependant, et paradoxalement, l’instance décisive, car seule réflexive. Nous pourrions dire que la conscience, en tant que création sociale toujours inachevée, est seule capable de ressaisir le corps social pour en faire l’outil de sa naissance.

Bizarre, non ? Si ça, ce n'est pas de l'action potentielle!...

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