Grossièrement, la source échappe. Qu’il est loin mon berceau de livres. Je ne me ressemble pas encore et déjà je me fuis. Avec quelle douceur messagère, l’aube arrache les yeux de celui qui veut voir. Nuit, arrête ton char à l’orée du chagrin. Là où gisent les serments tombés. Dolente heure de gloire en ton giron d’étoiles. Un hier assassin qui prend la main du soir et le jette aux essaims. Pourquoi ne sais-tu pas que ton bonheur est là, au plus près de tes larmes. Larmes salées d’échecs et charriant le mystère des volcans intérieurs. Quand la mer initiale ajoute son destin à tes présents d’accueil. Il sévissait déjà l’arracheur de rêves, en plaçant le mensonge sur des lèvres de ciel et des fourmis sauvages dans le bleu des ciments.
jeudi 23 juillet 2009
mercredi 22 juillet 2009
mardi 21 juillet 2009
J’ai très vite compris qu’il serait vain. La poussière va tombée sur la lampe en petits tas dorés. Le temps va s’épuiser sur la lampe en flocons de poussière. Le temps organise déjà le désordre des livres au pied de mon lit. Le temps me prend par les couilles au plafond de ma chambre. Il me fouille les entrailles avec son doigt d’attente. Le temps me sodomise. Hurlements en faveur de rien au-delà de la plainte. Je pleurs au catafalque, la catastrophe en épi. Phénoménale escarpolette. Cerisaie de plomb. Il n’est nulle part trace d’erreur en cette sauvagerie. Sauvagerie ensauvagée contre moi-même. Quelqu’un désire ma mort. Ma mort attend quelqu’un en moi. Dans mon cul pour m’attendre. Sors de là ! vipère avant-coureuse ! Je te connais. Tu es cela ! Cela qui est dans mon cul par la tête. Ignoble avide de ma substance de joie. Qui me laisse pâle au hasard. Hors de ma vue ! Et regarde mes yeux qui te regardent à travers. Comprends ! Avant de te vautrer dans ta fange aux rideaux. Avant que le temps vienne où nous irons heureux saisir la main amie. Entourés, comme après un naufrage. Qu’il est doux le naufrage désiré, d’ailleurs, la poussière sodomisante où nager son bonheur et sa disparition. On vient de me greffer des phalanges au front. Au hasard, sur le front. Et je baisse la tête. Ô, Dieu ! viens que je te suce enfin par la fente du nombre. Appelle tes amis dont les oreilles cachées. Silence ! Ordure de cul, clystère paradisiaque, vase hygiénique. Aux latrines devant la queue fermée, bague entrouverte, édifice charmant protégé du levant par ton sentiment sec. Et noyé d’eau pourtant, comme en une piscine. Ta main, là, sous ma peau, griffant l’aine. Aurais-tu décidé, circonspect ? Avale-moi donc par la tête sans voix ! Crie ma douleur par tes yeux clos et ferme le chagrin avant que ne sorte l’épouse. Il m’arrivait de voir, sous les arbres, des silhouettes dansantes en sauterelles. Elles s’enfuyaient par la racine lorsque le jour venait. M’incombe le retard et je n’ai pas de train. L’amie s’ébroue et pleure comme une lampe. Il sera question de lumière frétillante avant le soir. Mascarade en solitude. Et sollicitude aussi pour les moutons du haut des collines, qui descendent les plats de cristal en sabots. A moins qu’ils ne fussent bottés, comme des chats de légendes…
samedi 18 juillet 2009
vendredi 17 juillet 2009
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